Saturday, February 22, 2014

je me prépare à l'examen partiel

(notez que le bon préposition est "à." attention, hein?!)


En classe se semestre, j'ai eu l'occasion de lire quelques chapitres d'un livre par Raymonde Carroll, Evidences invisibles. Dans ce livre, Carroll dit que

1. Comparez brièvement l'attitude des Français et des Américains vis à vis
       a. de la maison
  • les lignes de démarcation sont différentes
    • Français: les frontières en dehors de la maison sont claires
      • les persiennes
      • les palissades
    • Américains: les frontières en dehors de la maison sont moins claires
      • on laisse ouvert les rideaux
      • on n'a pas de persiennes
      • on a de grandes pelouses et il y a une atmosphère plus ouverte
      • dans mon voisinage, c'est acceptable pour des adolescents et des jeunes de traverser la pelouse de quelqu'un d'autre, devant et derrière la maison. Mon voisinage est un très bon exemple de la manque d'espace privée en Amérique car nos palissades ne peuvent pas être plus hautes que trois ou quatre pieds; si oui, il faut qu'il y ait un pied d'espace entre chaque planche. Et puis on a tous de grandes fenêtres qu'on ne couvre pas le soir, et puis il y a un chemin qui se détend derrière et entre toutes les maisons et si on s'y promène on peut regarder à l'intérieur de plusieurs maisons parce que leurs habitants ont oublié de fermer les rideaux.
    • Français: dans la maison, les lignes de démarcation sont différentes pour chacun qui y entre
      • un étranger reste à la porte, un ami peut voir le salon, un ami plus proche la cuisine, et, "à la rigueur," les toilettes. Personne n'entre dans la chambre à coucher des parents!
    • Américains: dans la maison, presque tout est à l'accès libre, selon Carroll,
      • y compris la cuisine, le contenu du frigo, la salle de bains et les toilettes. 
      • Si l'hôte ne veut pas que l'invité voie une chambre, il le dit. 
      • Dans mon expérience, ce n'est pas du tout vrai qu'un invité peut ouvrir un placard dans la cuisine et mange ce qu'il veut, surtout pas lors d'une fête, comme suggère Carroll. Mais c'est vrai qu'il peut entrer dans la cuisine, et s'il demande une verre d'eau, l'hôte va lui dire où se trouvent les verres et il devra en prendre une et la remplir lui-même. Et chez mes cousines, je suis plutôt libre à manger des petits morceaux qui restent sur le comptoir, mais je n'ouvre pas le frigo. En plus, il est interdit d'aller dans la chambre à coucher des parents en Amérique aussi, au moins que le hôte me dise, après qu'il y est entré lui-même, que je peux le suivre.
    • Les Français attendent à ce que leurs invités sachent les règles; les Américains donnent à leurs invités les règles.
       b. des relations parents-enfants
  • Selon Raymonde Carroll, les enfants français se comportent bien/sont sages tandis que les enfants américains sont gâtés/mal élevés.
    • un parent français est responsable devant la société de l'éducation de son enfant
    • un parent américain est responsable devant l'enfant de son éducation; il faut lui donner toutes les opportunités possibles et le laisser devenir ce qu'il choisit de devenir
      • un parent français sait ce qu'il attend de son enfant, au niveau du comportement, etc.
      • un parent américain sait qu'il veut un enfant sage, mais il essaye de ne pas imposer des restrictions sur la personnalité de l'enfant, sur son expression, etc.
        • par exemple, un parent français dirait à son enfant que ses vêtements sont moches--"tu vas vraiment à l'école comme ça?"--mais un parent américain serait fier d'un enfant qui s'est habillé sans aide, même s'il portait un t-shirt à pois et un jean à rayures.

No comments:

Post a Comment